Présentation de Shayne C. Parker [U.C]

Ayame marchait, ne se souciant pas de savoir si la jeune fille la suivait ou non, ce q'elle faisait. Elle en oublia même qu'elle avait des recherches à faire pour l'Histoire, mais ce n'était ps pressant, ça pouvait attendre encore un jour ou deux.

Elle sortit son portable, vérifiant l'heure qu'il était et si elle avait des messages de sa tante. Elle ne pouvait pas avoir de messages d'autres personnes, elle n'avait pas d'amis ou peu, très peu. Elle continuait de marcher, le sourire aux lèvres, essayant d'oublier tant bien que mal ce qu'elle venait de voir. Sa démarche était décontractée, mais au fond d'elle ça bouillait. Une envie folle de tout casser, de boire aussi. Une envie de sang, comme plus tôt dans la matinée, dans la nuit plutôt. Elle aurait aimé sauter sur le premier passant et le vider de son sang, se délectant de ses nombreux cri de refus.
Elle se frappa mentalement, oubliant cette image délicieuse qui se créait devant ses yeux, dans son esprit.

Finalement, la jeune fille à qui elle venait de parler l'avait suivi, elle le sentait. Ses sens aiguisés de vampire lui permettaient de même entendre son coeur battre. Quel supplice ! Elle n'y fit pas tout de suite attention, pensant que la jeune fille ne faisait que prendre le même chemin, cependant elle interpella l'hybride qui s'arrêta et se retourna pour lui faire face. « Tu ne trouves pas le tout marrant… je parle du fait que l’on serait sensé porté le même nom. » Ayame ne sut que répondre. Elle commençait à perdre le contrôle de son calme habituel. Son désir de tout casser ne devenait que plus intense et le fait que la jeune fille insiste sur le fait que sa mère, qui portait le même nom qu'Ayame, soit morte aussi, ne fit qu'augmenter la douleur de la nippone.

Là.......je doute que ce soit une belle coïncidence. Ce serait quand même un peu gros à mes yeux.

Un mal de tête soudain. C'était ce qui arrivait à Ayame quand elle ne pouvait assouvir sa soif. Certes elle n'avait jamais bu de sang, humain ou animal, mais elle avait toujours trouvé un exutoire simple et efficace. Là, c'était un peu trop juste.
Ses yeux verts se noircissaient petit à petit. Elle mit sa main sur son front, comme pour essayer de calmer la douleur. Elle se décala de façon à s'appuyer contre le mur et les yeux fermés, elle s'assit par terre, adossée contre le mur.

L'odeur de la jeune fille ne l'aidait en rien bien évidemment.
Savoir qu'une humaine était près d'elle, qu'elle avait envie de lui faire du mal, la rendait encore plus folle. Elle se mordait la lèvre inférieur, et ses crocs qui n'étaient pas encore sortis, lui assurait le fait qu'elle ne saignerait pas.